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  • Le site pour parents de jumeaux et triplés | Mamans Pieuvres

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  • Soutien postnatal | Mamans Pieuvres

    Récupération et soins de la maman après la naissance des bébés. ​ ​ Félicitations! Vos bébés sont maintenant parmi vous. Revenir à la maison avec vos jumeaux, triplés ou plus après avoir accouché est un grand moment pour tous les nouveaux parents. La plupart des parents ressentent un mélange d’excitation et de peur lorsqu’ils doivent quitter l’hôpital, ce qui est tout à fait normal. Il est également possible que tous vos bébés ne rentrent pas à la maison en même temps, surtout s'ils ont dû passer du temps à l'unité des soins intensifs néonataux, particulièrement si vous avez accouché de manière prématuré. Si c'est le cas, nous vous invitons à visiter la page Prématurité. Peut-être auriez vous souhaité qu'ils restent plus longtemps au chaud. Si c'est le cas, sachez que vous n'aviez aucun contrôle sur leur date d'arrivée ainsi que la façon dont vous les avez mis au monde! Ne laissez pas la culpabilité vous envahir et prendre le contrôle de vos premières semaines avec vos bébés, qu'ils soient encore à l'hôpital ou à la maison. C'est un sentiment très puissant qui peut vous faire perdre de beaux moments, surtout avec le débalancement hormonal que vous vivrez au cours des prochains jours et semaines. ​ Voici quelques défis logistiques que vous pourriez vivre pendant les premiers mois: ​ La mobilité réduite de la maman à la suite de la césarienne ; L’organisation en cas d’hospitalisation à l’unité néonatale de soins intensifs ; Le manque de sommeil avec les boires plus nombreux et les cycles de sommeil irréguliers et différents pour chaque enfant ; Prendre soin des enfants à besoins particuliers (souvent présents lors de prématurité) ; Allaiter, nourrir et consoler plus d’un bébé à la fois ; ​ Les sorties pour les multiples rendez-vous médicaux ou de suivis avec les professionnels. ​ La période postnatale, aussi appelée 4ième trimestre, est synonyme de grands changements, de bouleversement et d'adaptation pour la nouvelle famille: maman, papa, bébés, sans oublier la fratrie! Ne perdez pas de vue que cette période très intense est aussi temporaire. L'important est d'alléger la charge mentale familiale en se concentrant sur le strict minimum comme les soins de bases: se nourrir, nourrir les bébés, se reposer et faire les petits soins. Pour le restant, on délègue au maximum. Au-delà de la récupération physique qui sera plus difficile pour certaines mamans, vous aurez besoin de beaucoup de soutien émotionnel et logistique. Famille, amis, organismes, professionnels de la santé et d'autres parents de multiples: à vous de créer votre village qui saura vous supporter. Laissez vous du temps afin de vous adapter à votre nouvelle dynamique familiale ... vous développerez tranquillement une routine qui sera efficace selon vos besoins et votre réalité. ​ C’est une grande transition qui nécessite beaucoup d’adaptation et notre meilleur conseil est de vous préparer adéquatement (comme vous le faites présentement!). N'hésitez pas à poser toutes vos questions en lien avec le sommeil, les boires, les médicaments, les soins particuliers et le plus important : Faites-vous confiance! Toute l'équipe vous souhaite un b on retour à la maison! ​ OUTILS TÉLÉCHARGEABLES Aide-mémoire documents SOULAGEMENT DE LA DOULEUR La période post-partum débute avec la naissance de l’enfant et se terminerait de 8 à 12 semaines plus tard. Dans les heures/jours suivant l’accouchement (autant vaginal que via césarienne), jusqu’à 50% des femmes auront des douleurs qui nécessiteront l’usage d’un médicament. Acetaminophene (Tylenolᴿ) 500mg : 1 à 2 comprimés aux 4 à 6 heures si besoin (maximum de 8 comprimés/24h). Compatible avec l’allaitement. Ibuprofene (Advilᴿ/Motrinᴿ) 200mg : 1 à 2 comprimés aux 6 à 8 heures (en mangeant) si besoin. Compatible avec l’allaitement. Pour douleurs plus sévères dues à la césarienne : Narcotiques. Sur prescription. Cette catégorie de médicaments a le potentiel d’avoir un impact chez le nourrisson allaité (sédation), mais certains choix sont mieux documentés (morphine, hydromorphone). Peuvent causer de la constipation chez la mère, un laxatif est souvent nécessaire. Compresses froides appliquées sur la région périnéale pendant 10 à 20 minutes (glace concassée ou ice pack enveloppé dans serviette propre, serviette hygiénique non parfumée imbibée d’eau et placée au congélateur). Aucune étude supporte l’usage de compresses d’hamamélis mais puisqu’elles sont bien tolérées, elles pourraient être utilisées. Les multivitamines prénatales et/ou les suppléments de fer (anémie) devraient être poursuivis jusqu’à 8 semaines en post-partum (surtout chez la femme qui allaite). CONSEILS SPÉCIFIQUES SUITE À VOTRE CÉSARIENNE Une fois la plaie guérie (2 à 3 semaines), des massages de 5 à 10 minutes, 1 à 2 fois par jour peuvent être effectués pour assouplir la peau et diminuer les adhérences qui se seront formées. Des pansements en gel/silicone peuvent être appliqués sur la cicatrice pour en améliorer l’apparence. Il est déconseillé de soulever plus que le poids de vos bébés pendant un mois afin d'éviter des complications (ceci inclut de soulever les coquilles de vos bébés). Montez les marches le moins possible pour les premières semaines. Les saignements rosés peuvent durer jusqu'à deux mois après la césarienne. Reprenez vos activités tranquillement comme des marches à l’extérieur. Si vous êtes épuisée après un effort, cela signifie que vous en avez trop fait! Ralentissez la cadence ou la durée (incluant les activités de la vie quotidienne comme faire le ménage, le lavage, cuisiner, etc.) L’apparence de la cicatrice post césarienne dépend de plusieurs facteurs, dont certains sont non modifiables (génétique, âge, problèmes de santé préexistants). Vous n’aurez pas de suivi avec le chirurgien si tout se passe bien. Vous devez prendre un rendez-vous avec votre médecin 2 mois après la naissance de vos enfants. Ce rendez-vous est fait par prévention, quelques mois après la naissance. ​ QU'EN EST-IL DE LA MASSOTHÉRAPIE POST-ACCOUCHEMENT? ​ Afin de pouvoir profiter au maximum de son massage, il est conseillé d’attendre au moins 6 à 8 semaines post accouchement avant le premier rendez-vous. Pour profiter aux maximum de votre moment de détente, il est important de laisser vos bébés à quelqu’un de confiance. Plusieurs massothérapeutes se déplacent à domicile. Le massage post accouchement peut être un bon moyen pour vous aider à vous réapproprier votre corps, en plus de prendre un moment pour vous. On ne peut pas le nier, notre corps change après une grossesse gémellaire et la massothérapie peut aider la maman à l’accepter par le toucher. CAPSULE VIDÉO SUR LE POSTNATAL IMMÉDIAT Dans cet épisode, Alix Marquis-Gobeille, accompagnante à la naissance, nous explique ce qu’est le postnatal immédiat. Que se passe-t-il durant les minutes, les heures et les jours suivant l’accouchement? Pourquoi lors d’un accouchement par césarienne, la montée laiteuse arrive tardivement? Nous discutons également du sentiment d’échec face à une césarienne, le Baby Blues ainsi que la dépression postpartum. Le postnatal immédiat (hormones, baby blues et dépression) Play Video Facebook Twitter Pinterest Tumblr Copy Link Link Copied L'ACUPUNCTURE POST-ACCOUCHEMENT L’acupuncture est un super coup de pouce pour le corps et le mental de la nouvelle maman de multiple. Suivant l’accouchement, il est possible d’aider au niveau des tranchées utérines, des œdèmes, et à la récupération suivant une perte de sang importante. La cicatrisation suivant une césarienne ou déchirure peut aussi être accélérée, en plus de prévenir les adhérences. Le passage de la grossesse sur le corps peut être parfois plus marqué lorsque l’on porte des jumeaux et plus. L’acupuncture est donc aussi un bon allié en cas de présence d’hémorroïdes, de prolapsus ou d’incontinence urinaire, surtout avec un suivi en physiothérapie périnéale. Les différentes douleurs peuvent être grandement soulagées, que ce soient des douleurs pelviennes, au dos ou même aux bras, puisque porter plus d’un bébé peut augmenter les chances de développer des tendinites. Les changements hormonaux suivant l’accouchement peuvent aussi être adoucis par cette modalité de traitement sans effet secondaire. Ainsi, nous aurons de beaux résultats pour calmer la nouvelle maman qui peut parfois ressentir de l’anxiété face aux nouveaux défis qui peuvent se présenter avec plus d’un bébé. Il est aussi possible de diminuer les transpirations nocturnes et l’insomnie, tout en augmentant le niveau d’énergie. En rééquilibrant le mental, nous pouvons travailler sur les symptômes du baby blues si pris en charge suffisamment tôt, ou de la dépression post-partum, en plus des symptômes d’anxiété, de stress ou d’irritabilité. De plus, l’acupuncture assiste aussi la maman qui choisi d’allaiter. Nous favorisons la montée laiteuse qui peut parfois être tardive lors d’un accouchement prématuré, aidons la production de lait insuffisante, en plus des petites embuches qui peuvent survenir, tels une mastite ou un abcès. Pour celles qui choisissent de ne pas allaiter, nous pouvons au contraire diminuer la production de lait pour éviter les douleurs mammaires. Finalement, un traitement d’acupuncture est un excellent moyen de permettre aux nouveaux parents de prendre un moment pour soi, dans une période où nous donnons tout ce que nous avons à nos nouveaux merveilleux poupons! OUTILS TÉLÉCHARGEABLES Mon plan postnatal Q&R SUR LA PÉRIODE POSTNATALE AVEC UNE NUTRITIONNISTE 1-De quelle(s) façon(s) un(e) nutritionniste peut m'aider en période postnatale ? ​ En premier lieu, s'assurer de favoriser le maintien et/ou le développement d’une image corporelle saine chez la nouvelle maman. Avant même de vérifier les apports alimentaires, on peut normaliser les changements corporels et émotionnels afin d’encourager la nouvelle maman à mettre son énergie où elle aura un impact significatif. Notre poids et notre apparence physique ne sont pas des comportements, on ne peut donc pas les modifier. Cependant, on peut s’assurer de manger adéquatement selon ses besoins et ses envies, de bouger pour le plaisir et le bien-être tout en tentant (quand c'est possible) de dormir suffisamment. Dans ma pratique, je guide mes clientes afin qu'elles soient outillées pour faire face à leurs émotions. ​ Les nutritionnistes peuvent aussi vous aider avec votre allaitement et/ou le choix des préparations commerciales pour nourrissons. Pour plus de détails, consultez les pages ALLAITEMENT et BIBERONS . ​ 2- Est-ce qu’il y a des aliments qui peuvent nous aider à mieux vivre les changements physiques et psychologiques que ressentent les nouvelles mamans? ​ Oui et non. Comme tous les aliments peuvent faire partie d’une alimentation variée et équilibrée, les recommandations sont généralement semblables pendant la grossesse. Lorsque je reçois une maman dans mon bureau, je vais d’abord analyser de ce qu’elle a envie de manger. Ensuite, je propose de bonifier ses désirs car si vous n’êtes pas satisfaites de ce que vous mangez, vous n’êtes pas complètement à l’écoute de votre corps et de vos besoins (FACTEUR SATISFACTION). On recherche l’équilibre entre les messages que nous envoie notre corps (faim, rassasiement), notre tête (« règles », assiette équilibrée, combinaison collation, etc.) et notre intuition (nos envies du moment). ​ 3- Quels sont les meilleurs conseils pour aider une nouvelle maman à avoir plus d’énergie au quotidien? Écoutez votre corps. Dans le meilleur des cas, essayez de dormir 7 à 9 heures/jour, pas besoin d’être consécutif. Faire des siestes est tout aussi efficace pour récupérer une partie de notre sommeil manquant. Je compare souvent le sommeil à notre chargeur de cellulaire, c’est essentiel si vous ne souhaitez pas que votre batterie tombe à plat. Si vous ne dormez pas suffisamment, vous ne serez pas en mesure de prendre soin de vous et vous n'aurez pas l’énergie nécessaire pour vous occuper de vos bébés et de vous-même. C’est l’aspect de votre vie qui est à la base de tout le reste quand on est une nouvelle maman. Je sais que ce n’est pas toujours facile à mettre en pratique mais vous devez remettre ce besoin vital au centre de vos habitudes. ​ Se reposer et ne rien faire, ça aussi c’est prendre soin de soi en écoutant son corps. Il y aura de bons et des moins bons jours puis, ça aussi, c’est NORMAL. ​ 4- Est-ce qu’il y a des aliments qui peuvent nous aider à mieux vivre les changements physiques et psychologiques que ressentent les nouvelles mamans? ​ Manger parfois moins en quantité mais plus souvent. Assurez-vous d’être bien hydratée également. Vous pouvez consommer de la caféine mais restée vigilante à l’état des bébés puisqu’une partie de cette caféine va se retrouver dans votre lait et donc dans le système des bébés. On suggère de ne pas boire plus de 2 tasses de café, thé, chocolat chaud ou boisson gazeuse (type cola) par jour. Les tisanes et les autres boissons décaféinées ne posent aucun problème. Privilégiez le tilleul, la menthe, le framboisier et la tisane de fruits. ​ 5- Est-ce normal d'avoir de la difficulté à bien me sentir dans mon nouveau corps? ​ Tout à fait! La période postnatale est une période où les nouvelles mamans sont extrêmement vulnérables au niveau de l’image corporelle. On sait aussi très bien, études à l’appui, qu’une image corporelle diminuée peut mener à une préoccupation plus excessive à l’égard du poids. Ceci peut ensuite affecter notre relation avec la nourriture et avec notre corps. ​ Je tiens à normaliser ce que les nouvelles mamans vivent au quotidien parce que la plupart du temps on se sent très différente de ce à quoi on est exposé dans les médias sociaux. On voit souvent des nouvelles mamans toutes bien mises, le sourire aux lèvres, qui savourent une belle salade pleine de couleurs! On voit aussi les nouvelles mamans qui affichent fièrement leur corps sur les médias sociaux puis on se demande « comment a-t-elle déjà retrouvé sa taille ? ». Ce que l’on voit à la télé, dans les films ou sur les médias sociaux n’est pas la normalité : cela représente environ 5% de la diversité corporelle auprès de la population. Ne vous mettez pas cette pression concernant votre apparence physique et encore moins pour votre alimentation. Vos bébés ont besoin d’une maman qui protège sa santé mentale avant tout car c’est de cette façon qu’elle sera en mesure de répondre aux besoins de ses bébés par la suite. AVEC CYNTHIA GIRARD, PSYCHOÉDUCATRICE, MÉDIATRICE FAMILIALE ET PSYCHOTHÉRAPEUTE COPARENTAL Cynthia est une professionnelle dévouée et impliquée pour les familles. Elle a travaillé plus de 10 ans en protection de l’enfance et elle est maintenant en pratique privée. Elle se spécialise aussi auprès des familles séparées afin de régler leur séparation conjugale et assurer une coparentalité saine et fonctionnelle. Elle est elle-même maman de trois jeunes enfants, dont des jumelles identiques et elle peut donc bien comprendre le déséquilibre qu’apporte parfois la vie de famille. Mamans Pieuvres : Bonjour Cynthia ! Merci beaucoup de nous accorder cette entrevue. Premièrement, nous aimerions savoir comment as-tu vécu ton expérience en tant que maman à l’arrivée de tes bébés? ​ Je me suis préparée à aller à la guerre quand j’ai appris que j’avais des jumelles. Nous avons organisé notre vie en fonction de leur venue au monde. Notre vie a tourné autour d’elles durant les premiers six mois. L’expérience a été fabuleuse. J’ai allaité les poulettes durant 7 mois et mon conjoint et moi avons mis notre vie de couple sur pause le temps d’apprendre à nous découvrir dans le rôle de la parentalité. Nous avons été chercher l’aide et le support nécessaire pour que la vie de famille soit agréable. ​ Mamans Pieuvres : Parlant d’aide, peux-tu nous expliquer les ressources auxquelles tu as eu recours? ​ Bien sur, la plus grande a été notre réseau de soutien personnel. Ma belle-mère a été avec nous durant les premières semaines. Ma mère a fait des petits plats pour nos repas. Nous avons aussi pris aux mots les gens qui venaient à la maison et qui nous disaient « dis-le-moi si tu je peux faire quelque chose ». Je répondais, par exemple « bien, justement, pourrais-tu faire un lavage avant de partir ». Nous avons aussi écouté nos limites et si tu savais combien de fois j’ai dit à des gens venus en visites « merci d’être venus, mais maintenant je vais me reposer donc je vais vous inviter à quitter ». Avec toute mon amour, les gens comprenaient. Ensuite, j’ai eu une marraine d’allaitement que je pouvais appeler n’importe quand…je me souviens d’ailleurs d’un soir durant le temps des fêtes où je pleurais à chaude larmes car j’avais l’impression d’être une vache à lait…je n’en pouvais plus tellement j’étais fatiguée et elle m’a dit « tu sais que tu peux prendre une pause de ton allaitement pour quelques heures si tu le souhaites ». C’est comme si elle m’avait donné le droit. Ensuite, nous avons eu une nounou à la maison qui venait aider quand les jumelles étaient un peu plus vieilles. Elle m’aidait avec le ménage et les filles, à ce moment j’avais ma troisième avec moi. ​ Mamans Pieuvres: Qu’as-tu trouvé le plus difficile en tant que nouvelle maman de jumelles? ​ Que papa retourne au travail. Je me sentais tellement bien dans notre bulle familiale, j’avais peur quand il quittait, surtout le soir. Je me souviens que le gouvernement à cette époque ne donnait rien de plus pour les parents de jumeaux. Nous avons appris dans ces moments et j’ai accueilli mes larmes tellement de fois. La confiance s’est installée de fois en fois. ​ Mamans Pieuvres: En tant que psychoéducatrice, y-a-t-il des principes que tu as appliqués dans ta propre démarche personnelle? ​ Absolument, la résolution de problème : voir le problème pour ce qu’il est sans attaquer l’autre comme étant le responsable. On trouve des solutions pas un coupable. Ensuite, l’accueil des émotions : pour nous comme parent, mais aussi pour mes bébés. Quand elles pleuraient, je n’avais pas peur de leurs pleurs et je ne m’inquiétais pas. Je savais qu’elles avaient besoin de moi, tout simplement. Enfin, l’affirmation de soi : mettre nos limites avec les autres, dire non, demander de l’aide avant d’être au bout du rouleau. ​ Mamans Pieuvres : Pour terminer, aimerais-tu nous partager des conseils afin de prendre soin de notre santé mentale ? Oui bien sûr! Voici trois conseils pour vous, chers parents! ​ 1-Travailler en équipe avec l’autre parent : ​ Vous avez fait les enfants ensemble, alors on en prend soin ensemble. Si les bébés ne sont pas encore arrivés, prenez le temps d’explorer comment vous souhaitez départager les tâches. Quand les bébés sont là et ce à tous les âges, faites des bilans régulièrement pour évaluer où vous en êtes. Nommez ce qui fonctionne bien et ce qui doit être amélioré avec respect : « j’aurais besoin de…, car je me sens …dans cette situation ». ​ 2-Vaut mieux prévenir que guérir, dit l’adage. ​ Elle est tellement vraie cette citation. Soyez en mode prévention. N’attendez pas d’être trop fatigué, trop triste, trop fâché pour parler et communiquer avec l’autre parent. Plus vous allez accumuler de frustrations, plus tous les problèmes vont s’enchevêtrés et occasionner des conflits entre vous. Demandez de l’aide aux gens en qui vous avez confiance et osez demander! Cela ne fait pas de vous un parent moins compétent. Au contraire, la capacité à utiliser son réseau est démontrer comme un facteur de protection à l’épanouissement des compétences parentales. Alors, GO ! demandons de l’aide ! ​ 3- Soyez bienveillant envers vous comme pour vos enfants ​ Dès que vous vous surprenez à vous dire des choses négatives - TIME OUT – cessez de faire cela, car votre cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est vrai et faux, il le croit si c’est dit. Alors, vous pouvez vous dire « ok, je me trouve pas super aujourd’hui ». Ensuite, identifiez l’émotion qui est présent en vous ex : « je me sens en perte de contrôle, je doute de moi, je suis triste ». Par la suite, une fois que j’ai accueilli cette émotion, je vais me sentir mieux car vous ne l’avez pas ruminé en répétant sans cesse les mêmes phrases qui briment votre confiance. Vous ne la refoulez pas non plus, ce qui permet à l'émotion d’être exprimée. La dernière étape consiste à regarder ce que je peux faire pour régler mon problème, exemple : « bon, je crois que je suis fatigué pour gérer la maison en ce moment alors je vais me reposer durant la soirée et je vais reprendre demain avec une meilleure attitude ». OUTILS TÉLÉCHARGEABLES SOS J'ai besoin d'aide! BOUGER APRÈS L'ARRIVÉE DES BÉBÉS Plusieurs mamans me demandent comment savoir si elles sont prêtes à faire un retour à l’entraînement suite à leur accouchement. Le moment idéal est extrêmement variable d’une femme à l’autre. En fait, il dépend de plusieurs facteurs qui ont une influence sur ta vitesse de guérison et de réadaptation comme : Ton âge Ton niveau d’activité physique durant ta grossesse (as-tu été alitée? As-tu poursuivi l’entraînement?) Ton accouchement : type, durée, instrumentations, poussée, déchirures, etc. Ta situation post-accouchement (as-tu pu te reposer à la maison? As-tu dû rester à l’hôpital avec tes bébés?) La règle à suivre, avant même d’entamer un retour à l’entraînement, c’est de recommencer à bouger de manière progressive. Chaque jour, augmente la durée de ta marche extérieure de quelques minutes, passe plus de temps debout et augmente la durée durant laquelle tu portes un ou deux bébés. Par la suite, lorsque tu arrives à bouger ton corps au quotidien sans douleur et grands inconforts, je suggère d’intégrer graduellement des exercices de renforcement musculaire au sol, puis ensuite dans la position debout, avec le poids de ton corps. Au fil des semaines, augmente la fréquence, la durée et l’intensité de tes séances. QUELQUES IDÉES SIMPLES POUR BOUGER AVEC LES BÉBÉS: -Durant une marche quotidienne, trouve une rue inclinée, puis monte et descends quelques fois cette rue : augmentation de la fréquence cardiaque garantie! ​ -Trouve un banc durant ta marche et arrête-toi pour faire quelques exercices : squat, monter et descendre sur le banc, push up incliné, etc. ​ -La température est moche et tu préfères rester à l’intérieur, pourquoi ne pas t’installer au sol avec les bébés et en profiter pour faire 2-3 séries de tes exercices musculaires préférés? PETITS RAPPELS IMPORTANTS Même si tu manques de temps pour toi en période postnatale, il est important de prendre soin de ton périnée. Pourquoi? Pour lire notre chronique sur le sujet, c'est ici! Plusieurs séances de 5-10 minutes peuvent s’additionner dans une même journée pour créer un entraînement sectionné, mais tout aussi efficace qu’un seul entraînement de 30 minutes. Bouger, c’est excellent pour ta santé physique ET mentale. C’est un temps que tu prends pour toi afin d’être en mesure de te sentir pleine d’énergie au quotidien et de mieux prendre soin de tes enfants. Bon retour à l’entraînement! GARE AUX INFECTIONS! Limitez les visites et soyez intransigeants: demandez à tous de se laver les mains en arrivant dans votre environnement et celui de vos bébés. Avant que votre aide arrive, contactez-les afin de vous assurer qu'elle n’est pas malade. La charge de travail avec des nouveaux-nés prématurés est déjà intense, mettez toutes les chances de votre côté afin de minimiser vos contacts et diminuer les risques d'infections pendant les premiers mois au retour à la maison. Évitez les endroits trop achalandés comme des festivals/centres commerciaux/les fêtes de famille. Il est comprenable que votre entourage désire voir vos jumeaux ou vos triplés ou que vous-même avez hâte de partager vos trésors mais pensez-y deux fois avant d'exposer vos bébés. L'IMPORTANCE DU SOUTIEN POSTNATAL ​ Il se peut qu'au tout début, vous ressentiez une certaine adrénaline ou plus d'énergie. Par contre, cette dernière fera face rapidement à la fatigue mentale et physique qui s'installera sournoisement pour une panoplie de raisons. Les premier mois peuvent être très éprouvants : le fait de demander de l’aide (ou d'en accepter) n’est pas un signe de faiblesse, mais bien de sagesse! Cela ne signifie pas que vous êtes incapables de prendre soin de vos petits, bien au contraire. La fameuse synchronisation vous laissera également des minutes précieuses pour subvenir à vos propres besoins comme manger, vous reposer ou prendre une douche! Voici quelques conseils de l'équipe pendant cette période bien particulière : ​ Faites le ménage dans vos réseaux sociaux: couper tout ce qui vous fait sentir coupable ou qui vous apporte du stress et de la pression. Écoutez des balados qui vous font plaisir, qui vous font rire et qui vous déculpabilisent. Regardez des séries pendant qu'un dort dans vos bras et que l'autre se fait bercer avec votre pied dans son transat. Oui on a les mains pleines, mais on peut joindre l'utile à l'agréable. Rappelez-vous que les premiers mois, VOUS RÉPÉTEZ les mêmes gestes (nourrir, changer les couches, hygiène et petits soins). Profitez-en pour faire le strict minimum, d'où l'importance de bien préparer votre plan postnatal. Essayez d'inclure une sortie à l'extérieur au quotidien, question de respirer l'air frais. Même si c'est 5 minutes pour aller chercher le courrier ou sortir sur le balcon avec les bébés. Ne refusez pas d'aide. Même si tante Monique vous tape sur les nerfs, elle peut peut-être vous aider avec la vaisselle qui s'accumule. N'attendez pas d'être au bout du rouleau: plusieurs organismes offrent des services de relevailles et de l'aide gratuite aux parents de multiples! Inscrivez vous le plus tôt possible à des relevailles gratuites ou payantes . Si vous êtes capables financièrement d'avoir les deux, c'est encore mieux! Misez sur les organismes communautaires, plutôt que les CLSC qui ont peu de disponibilités. Soyez conscient(e)s des statistiques plus élevées concernant la dépression post-partum auprès des parents de multiple. Plusieurs facteurs peuvent accélérer le sentiment de détresse et d'anxiété menant à la dépression et au burnout. N'ayez pas honte et demandez de l'aide! Échangez avec d'autres parents de jumeaux ou triplés. Ces derniers comprendront à la fois vos trop plein d'émotions et vos petites victoires. Ne manquez pas vos rendez-vous postnataux, de la même manière que vous vous présentez pour les suivis de vos bébés. La santé physique et mentale de maman et papa est primordiale. Vous pouvez vous faire accompagner par une personne de votre entourage, ou faire garder les bébés. ​ Misez sur les soins de bases et non les activités ou projets que vous aimeriez faire. Vous avez peut-être sauté votre promenade du jour ou vous n'avez pas fait le tri des vêtements ? Mais vous avez réussi à les changer, à les nourrir et à les cajoler un peu? Bravo! Le reste, c'est du bonus! Ne comparez votre quotidien de votre parentalité avec des familles ayant seulement des singletons . Certains trucs ou conseils ne peuvent pas s'appliquer lorsqu'on a plus d'un bébé à s'occuper. Il faut savoir le reconnaître et accepter que notre réalité est différente, particulièrement dans les premiers mois. ​ Mamans Pieuvres vous rappelle que vous avez accès à du soutien professionnel gratuit 24/7 avec LigneParents au 1-800-361-5085 ou encore à l'aide du clavardage en ligne. En apprendre davantage sur la reprise des activités sexuelles, les moyens contraceptifs et la libido. Voir la page L'équipe de Mamans Pieuvres est heureuse de vous offrir une séance de yoga postnatal gratuite adaptée aux futures mamans de jumeaux et triplés. Visionner la séance LIENS INTÉRESSANTS À CONSULTER: Les clés d'un post-partum réussi avec Stéphanie Bourbonnais (Hors série - Épisode 3) Source: Balado les ÉphéMères Récupération après la naissance et soins postpartum Source: About Kids Health Plan de sommeil pour maman (Ebook gratuit) Source: Ça va maman? Sources : ​ ​ Up to date (page consultée le 24 juillet 2022). Overview of the postpartum period: Disorders and complications (en ligne), www.uptodate.com CHUM (page consultée le 8 septembre 2022) « Prendre soin de mes cicatrices par le massage » (en ligne) https://www.chumontreal.qc.ca/sites/default/files/2019-01/137-2-prendre-soin-de-mes-cicatrices-par-le-massage.pdf CHU Sainte-Justine (page consultée le 8 septembre 2022) « Traitement aux feuilles de silicone pour les cicatrices hypertrophiques et chéloïdes » (en ligne) https://www.chusj.org/getmedia/c8b105e2-9259-4733-9bc5-55d4c8cf1256/depliant_F-1301-Feuilles-de-silicone.pdf Ferreira, Emma (2007). Grossesse et allaitement, guide thérapeutique, Montréal, Éditions du CHU Sainte-Justine J. Susan Griffith. ICOMBO’S Post-Partum Mood Disorder (Depression) Study. ICOMBO, Decembrer 2014 Agence Santé Publique - Naissance multiple - Gouvernement du Canada, 2013. conseil postnatal

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  • Grâce à mes jumeaux, nous dormons!

    Crédits photos: Wix Grâce à mes jumeaux, NOUS dormons! Un drôle de titre pour un article, n’est-ce pas? Maintenant que j’ai votre attention, laissez-moi vous partager mon témoignage. LA PÉRIODE POSTNATALE On sait tous que le fameux quatrième trimestre est une période intense pour tous les parents : jongler avec la récupération post accouchement, le changement d’hormones, l’adaptation de notre nouveau rôle, les nombreux boires , rendez-vous médicaux de suivi et j’en passe. Multipliez ceci par deux ou trois bébés et vous avez le cocktail parfait pour que votre santé (mentale, physique et conjugale) soit en péril. Mon postnatal fut teinté d’une hospitalisation pour ma fille en plus de graves problèmes de santé personnels. Une fois ces petites épreuves derrière nous, nous avions établi une stratégie pour le sommeil de nos bébés la nuit : se lever pour le même bébé. Rapidement, nous avions remarqué que notre garçon semblait mieux dormir et plus longtemps que notre fille. Pourtant, la routine était la même pour les deux bébés depuis le jour 1: lumières tamisées après le souper, pyjamas et comptine, dernier boire juste avant le dodo, rots et endormissement dans nos bras pour ensuite les mettre dans leur lit. Pour ma fille, c’était une autre histoire. Chaque semaine, son nombre d’éveil la nuit augmentait, si bien que je ne pouvais plus la déposer lors du dodo de nuit sans une méga crise. Je ne savais plus quoi faire … je commençais à paniquer car je n’avais plus ce petit moment en soirée pour faire les tâches de la journée et décanter un peu avant ma nuit remplie de péripéties. Ma fille s’apaisait seulement quand c’était maman alors il n’avait rien à faire si papa voulait prendre le relais … les soirs/nuits où il était présent! Il faut dire que mon conjoint avait recommencé à travailler sur des quarts de soir et de nuit. J'avais beaucoup lu sur la proximité, sur l'importance de répondre aux besoins de mes bébés, la fameuse régression du sommeil et les poussées dentaires. MAMAN N’EN PEUT PLUS Le manque de sommeil avait commencé sournoisement à avoir des effets dramatiques sur ma santé mentale. On m’avait avertie … j’avais lu sur ce le sujet mais au fond, rien ne peut nous préparer à affronter les effets du manque de sommeil sur notre propre corps. Après tout, nous sommes tous des humains différents. Certaines ont plus de tolérance au manque de sommeil, d'autres en ont moins, et certaines d'entres nous ont même des prédispositions médicales. Je pleurais beaucoup : épuisée, vidée ... je devais passer à travers mes journées avec cette fatigue immense qui me hantait. Rien de pire de coucher les bébés pour la nuit et d’être dans ce sentiment d’hypervigilance où l’on ignore quand sera le prochain réveil. Et puis coup de théâtre, à leur 6 mois, une certaine pandémie est arrivée. Encore moins de déplacement, moins d’aide de jour comme de nuit. Je me suis donc tournée vers les témoignages d’autres parents de jumeaux sur les groupes de soutien. J’ai commencé à lire sur les fameuses techniques de sommeil. Je pleurais de culpabilité juste à penser de contacter une conseillère en sommeil. Ma fille était un bébé à bras et je devais être présente pour répondre à SES besoins … à LEURS besoins. Même dans l’épuisement total, je pensais à eux et non à moi. Parce que dans mon rôle de nouvelle mère, être une "bonne maman" signifiait passer les besoins de mes enfants avant les miens. Une chose était certaine, je voulais du soutien et du support. Mais comment et avec qui ? Et surtout de quelle manière ? Rien de pire que d’essayer de prendre une décision éclairée ou réfléchie quand on se sent morte à l’intérieur (et à l’extérieur!). LA RÉVÉLATION Répondre à LEURS besoins. Mais quels besoins ? Quels étaient LEURS besoins ? Je constatais que mes bébés ne dormaient pas beaucoup pendant leurs siestes et je voyais leur comportement qui changeait de semaine en semaine. Oui je les voyais ces signes imminents de fatigue, les multiples crises et pleurs dans le jour. Le déclic s’est fait vers leur 6 mois pendant l’introduction des solides. Ce n’était pas du tout agréable. C’était pourtant une étape qui me rendait heureuse et qui allait établir une routine plus claire pendant nos journées. Vers 16-17 heures, les bébés étaient brulés. J’étais là , devant eux en tentant de les nourrir parmi les pleurs incessants. Et puis j’ai craqué. J’ai éclaté en sanglots et je leur ai dit à quel point maman était fatiguée. Nous étions maintenant trois à être des plus misérables et à pleurer en cœur !  Et c’est à ce moment que j’ai compris que répondre à LEURS besoins, c’était prioriser leur sommeil. Ce n’était plus juste moi qui devait dormir. Le soir même j’avais trouvé une professionnelle qui avait le genre d’expérience que je recherchais. Le lendemain, j’avais un rendez-vous qui fut déterminant pour la santé de ma famille. Sa prise en charge était impressionnante. La première étape fut d’investiguer des problèmes de santé potentiel de nos bébés et parler de sommeil avec notre médecin de famille. Par la suite, nous devions revoir la routine et la peaufiner : changer l’ordre dans lequel nous effectuions les étapes et m’ajuster lorsque papa était absent. Puisque la constance est primordiale et que devions former une équipe, il fallait se mettre d’accord en discutant ensemble des différentes approches d’autoapaisement. LE MIRACLE J’étais plus que déterminée d’investir dans l’hygiène de sommeil de mes enfants. Mais par dessous tout, j’étais en confiance totale. Le changement fut tellement drastique que la même semaine je ne reconnaissais plus mes bébés! Ma fille dormait toute la nuit ET pendant le jour, je découvrais des bébés enjoués . De vraies belles siestes réparatrices furent instaurées le matin et l'après-midi. Pour la première fois depuis le début de mon congé parental, je pouvais non seulement prendre le temps de me faire un café mais en plus, je n'étais pas obligée de le réchauffer ! Les 1001 livres qui étaient sur mes épaules se sont envolés et on faite place à une maman reposée et disposée à s'attaquer aux longues journées mouvementées avec deux bébés ! Et Dieu sait que nous avons besoin d'énergie et de patience en grande abondance! En prime, j'avais maintenant du temps pour moi et pour mon couple. Et pas juste pour faire des tâches ménagères! C'est à ce moment que j'ai compris que pour moi, être une bonne maman, c'était de préserver la santé de mon corps mais aussi de ma tête et de mon cœur afin de prendre soin adéquatement de mes petits. Quand je repense à ces quelques mois de brouillard (qui m’ont paru des années!), je suis reconnaissante d’avoir été si épuisée! En prenant du recul, je suis convaincue que le fait d’avoir touché le fond m’aie poussé à aller chercher de l’aide dont je n’aurais probablement eu jamais recours avec un seul bébé. J’ai beaucoup de compassion pour les parents (surtout les mamans) qui doivent naviguer à travers les différentes approches en lien avec le sommeil. Difficile de départager le vrai du faux quand des professionnels ayant des études et des titres officiels se contredisent. À cela, ajoutons les commentaires des autres qui sont teintés de culpabilité et qui nous affectent insidieusement. Je me demande parfois quelle maman je serais aujourd’hui. Serais-je encore en couple ? Et mes petits, eux ? On ne parle pas assez souvent des effets du manque de sommeil sur leur développement. Et sur la santé de toute la famille. Mais peu importe, une chose est certaine aujourd’hui  : NOUS dormons grâce à nos jumeaux. Si vous hésitez à investir dans le sommeil de votre famille, nous vous encourageons à le faire dès maintenant avec un professionnel compétent et en qui vous avez confiance. Si vous ne savez pas par où commencer, nous vous invitons à en apprendre davantage sur notre cours FAVORISER LE SOMMEIL DE NOS BÉBÉS, destiné aux futurs et nouveaux parents de multiple. Catherine Legault Rédactrice en chef Équipe Mamans Pieuvres

  • Le diabète gestationnel et les jumeaux

    Crédits photos: Wix Si vous n'étiez pas déjà au courant, les grossesses gémellaires et multiples sont considérées "à risques élevées" pour différentes raisons. Le diabète gestationnel est un type de diabète qui peut se développer pendant la grossesse chez les femmes qui ne souffrent pas déjà de diabète. Celui-ci entraîne des taux élevés de glucose dans le sang, car la mère ne peut pas produire suffisamment d’insuline (les besoins en insuline d’une personne enceinte sont deux à trois fois supérieurs à la normale). Le risque de développer un diabète gestationnel est généralement plus élevé chez celles qui portent des jumeaux ou des multiples d'ordre supérieur. En effet, porter plusieurs bébés exerce un stress supplémentaire sur le corps et augmente la demande d'insuline. Le risque peut également être plus élevé en raison d'une augmentation du taux d’hormones placentaires. Si vous vivez cette complication ou vous craignez la développer, sachez qu’une étude fort intéressante démontre que le diabète gestationnel est associé à un risque plus faible de décès néonatal chez les jumeaux. C’est une nouvelle positive pour les mamans qui pourraient être confrontées a ce diagnostic lors d'une grossesse multiple. Une revue systématique et une méta-analyse récente ont évalué le risque d'effets indésirables des complications reliées au diabète gestationnel chez maman et les bébés, par rapport aux groupes témoins sans diabète. La principale conclusion de cette étude démontre que malgré le risque accru de complications, l'impact du diabète gestationnel est plus léger chez les grossesses gémellaires que chez les grossesses uniques. Les deux principales raisons évoquées sont les suivantes: 1- Le diabète de grossesse aurait un effet positif sur la croissance des jumeaux (le faible poids à la naissance est l'une des causes les plus fréquentes de morbidité chez les jumeaux). 2- Le diabète de grossesse entraîne une surveillance prénatale plus étroite et un suivi avec différents professionnels par rapport aux grossesses gémellaires sans diabète gestationnel. Si vous vivez cette complication et que vous ressentez du découragement, pensez à vos bébés et rappelez vous que votre mission est de prendre soin de vous-même, puisque leur bien-être en sont directement impacté. Si vous avez des inquiétudes concernant votre santé prénatale ou votre suivi obstétrical, parlez en à votre professionnel de la santé! Si vous désirez suivre des cours prénataux pour grossesses gémellaires, visitez notre page pour en apprendre davantage. Source: Greco E, Calanducci M, Nicolaides KH, Barry EV, Huda MS, Iliodromiti S 2023. Gestational diabetes mellitus and adverse maternal and perinatal outcomes in twin and singleton pregnancies: a systematic review and meta- analysis. American Journal of Obstetrics and Gynecology, doi: https://doi.org/10.1016/j.ajog.2023.08.011. Catherine Legault Rédactrice en chef - Équipe Mamans Pieuvres

  • 5 choses que j'ai apprises en devenant maman de mes jumeaux.

    Crédits photos: Wix Je suis née une deuxième fois à 38 ans. C'est à cet âge que je suis devenue maman pour la première fois, à la naissance de nos jumeaux. Oui, c'est comme ça que je l'ai vécu. J'ai littéralement rencontrer un nouveau moi, Moi-maman. Et devenir maman avec des jumeaux est la plus belle aventure qui m'ait été donnée de vivre. Je vous livre ici ces 5 choses essentielles qui m'ont permis d'avancer sereinement dans cette aventure formidable (et intense, il faut bien le reconnaître) qu'est la parentalité avec des jumeaux ! 1. J'ai réalisé à quel point cette aventure est extra-ordinaire Dès l'annonce de notre grossesse gémellaire, nous avons ressenti, mon mari et moi, cette vague de bonheur nous envahir. Nous avions une chance folle ! Mais oui, lorsqu'on y pense, de combien est la probabilité de concevoir naturellement (dans notre cas) deux bébés à la fois ? Pour les jumeaux monozygotes, la probabilité est de 0,4%. Elle augmente à 1,1% lorsqu'il s'agit de jumeaux dizygotes. En tout cas, une chose est certaine c'est que s'ils sont là, c'est que nous en sommes capables. Je n'irais peut-être pas jusqu'à dire qu'ils nous ont choisis, mais la nature fait bien les choses, non ? Alors oui, nous sommes capables. Et, comme une bénédiction, nous avons la chance incroyable de vivre cette aventure si singulière, si forte, si intense, si bouleversante et par-dessus tout si extra-ordinaire! Passé le choc, ou la surprise, de l'annonce de cette grossesse gémellaire, réaliser à quel point la vie nous gâte est un premier pas vers la sérénité dans la vie de parents de jumeaux. Alors, pas de panique ! C'est cette intensité émotionnelle qui fait de notre quotidien de parents avec des jumeaux une aventure si belle, pleine de moments forts ... en tout. Les gens, dans la rue, nous interpellent souvent et nous souhaitent bon courage. La dernière fois qu'une personne m'a dit cela je lui ai répondu "Merci mais... Non, ça va très bien !" Cette dernière m'a regardée en tirant la langue et l'air de dire "Ben dis donc, wow parce que c'est difficile". Et bien, en fait, non ! Oui c'est intense, oui il y a des bas, mais il y a aussi des superbes hauts et des merveilleux instants à partager, comme pour tout dans la vie. Et ce que beaucoup de personnes négligent c'est le fait que nous, parents, évoluons avec nos jumeaux. Ce que je veux dire par là c'est que devenir parents avec nos jumeaux devient "facile" en ce sens que nous apprenons à les connaître, à anticiper certaines de leurs actions et réactions. Nous développons en même temps qu'ils grandissent de nouvelles capacités telles qu'avoir les yeux partout, disposer d'un bras même si un bébé y dort (salut, les mamans pieuvres !). Notre attention et nos réflexes évoluent aussi. Car dans cette aventure, ce sont eux qui nous donnent des ailes. Ce sont eux qui nous guident, qui nous donnent cette force, pour devenir leurs parents. De façon tout à fait naturelle, nous nous adaptons parfaitement à notre nouvelle vie avec nos jumeaux. Car, en tant que parents, nous sommes là pour eux, focus sur leurs besoins et attentifs à leur développement. Alors oui, devenir maman avec nos jumeaux est une magnifique aventure. J'ajouterais même que cette parentalité est un formidable et extra ordinaire cadeau de la vie ! 2. J'ai fait de la fatigue une alliée Je m'explique. C'est une composante inévitable de la parentalité, peut-être même davantage avec des jumeaux (et multiples). La fatigue est là un point c'est tout. Devenir maman avec nos jumeaux m'a amené à accepter cette fatigue inhérente à notre quotidien de parents. Et j'ai vu les choses sous un angle nouveau. En effet, le conseil premier que chacun nous donne c'est "Dors quand ils dorment" (... grrr). Oui, à condition qu'ils s'endorment en même temps, à condition que les deux veuillent bien dormir, à condition qu'ils ne se réveillent pas après 30 minutes de sieste, ou en décalé, etc... J'en étais arrivée à vouloir absolument qu'ils dorment pour que nous puissions nous reposer. C'était presque devenu le défi quotidien. Mais on ne force pas un bébé (personne d'ailleurs) à dormir. Bref, la fatigue s'accumulait de jours en jours, c'est factuel ! Mon impuissance face à cette fatigue, ma volonté d'aller contre cette réalité a fini par m’épuiser moralement, émotionnellement, générant du stress, notamment. Et puis, j'ai accepté cette fatigue comme une composante inévitable de mon statut de parent. Accepter et apprendre à devenir maman avec nos jumeaux. Accepter et comprendre que me débattre face à cette fatigue, lutter contre cette réalité pour laquelle je ne peux pas grand chose occasionnait une fatigue supplémentaire. Une fatigue mentale en plus d'une fatigue physique. Et ça, je n'en avais pas besoin. Surtout avec deux bébés à gérer qui ont, la plupart du temps, les mêmes besoins au même moment. J'ai donc utilisé cette fatigue pour changer des petites habitudes dans mon quotidien, mon organisation, un petit quelque chose par ci, par là. Il existe une multitude de petits trucs et astuces pratiques pour mieux vivre sa fatigue de maman ou en tout cas pour ne pas l'aggraver (organisation, nutrition, gestion des priorités, etc.) ! Cette fatigue m'a aidée à trouver des solutions pour mieux vivre avec elle. Elle m'a poussée à réagir et faire en sorte de retrouver un bien-être! C'est en ce sens que j'ai fait de cette fatigue une alliée. Et pour la petite histoire, elle m'a même amené à quitter mon job et à repenser complètement mon activité professionnelle! 3. J'ai gagné en adaptabilité Comme je le disais précédemment, au fur et à mesure qu'ils grandissent nous évoluons en tant que parents. Nous nous remettons en question, nous ajustons nos pratiques, nous apprenons aussi, et surtout nous développons de nouvelles compétences. C'est la loi de la nature que de s'adapter à son environnement, non ? Et bien devenir maman avec nos jumeaux m'a permis d'enrichir mon panel de compétences avec de nombreuses autres indispensables à la parentalité avec deux p'tits loups. Répondre à leurs besoins autant que possible, assouvir ce besoin d'attachement (qui va dans les deux sens), leur procurer une sécurité émotionnelle, etc. Alors que je prenais soin d'eux et les aimais, ils m'ont fait le plus formidable des cadeaux ! Ils m'ont appris à devenir mère, ils m'ont appris à me faire confiance et à leur faire confiance. Et ils m'ont enseigné qu'avec un bébé on fait comme on peut. On fait comme on peut, au mieux, en fonction des situations. Et non pas comme on veut. Et c'est d'autant plus vrai avec 2 bébés. J'ai donc développé de nouvelles compétences et capacités que je ne soupçonnais même pas pour faire face à toutes les situations du quotidien de parents avec des jumeaux (et autres supers pouvoirs). Et, à mon sens, la plus appréciable est l'adaptabilité (oui, avant la patience, hihi). Je me suis adaptée, j'ai réajusté, j'ai jonglé, j'ai relativisé, j'ai recommencé, j'ai essayé autre chose, j'ai expérimenté et usé de stratégies, toujours pour donner le meilleur de moi. Jusqu'à trouver notre équilibre, notre bien-être, notre modus operandi, celui qui correspond à notre famille. J'ai surtout jonglé avec deux personnalités différentes, et je jongle toujours d'ailleurs. Car oui, c'est en cela que l'adaptabilité joue un rôle primordial dans une parentalité plus sereine avec des jumeaux. C'est un fait, nos jumeaux sont bien deux petits êtres différents, deux individus à part entière. Un qui préfère une chose et l'autre qui préfère telle autre chose. Et même s'ils sont nés le même jour, même s'ils évoluent dans le même environnement et que nous faisons les mêmes choses pour les deux, ils ne sont pas que des jumeaux et ne fonctionnent pas toujours par deux. Ils sont avant tout frères et/ou sœurs. Et durant leurs premiers jours, semaines, mois, j'ai constaté à quel point ces différences agissaient sur le renforcement de ma capacité d'adaptation. On s'adapte à eux et non l'inverse ! Et au milieu de cette intensité, m'adapter toujours pour, plus sereine, assister aussi à ces merveilleux moments de connexion entre eux, malgré leurs différences. 4. J'ai choisi mes "combats"... et j'ai lâché prise Devenir maman avec nos jumeaux est une formidable aventure, ça oui ! Mais on ne va pas se mentir, ce n'est quand même pas de tout repos, parfois même éprouvant ! J'ai alors appris à faire des choix pour ne pas être constamment sur le front. Car avec deux bébés c'est sportif... parfois sans fin ! J'ai choisi de prioriser ce qui était important, vraiment. J'ai choisi les valeurs essentielles que je souhaitais leur transmettre, ce pour quoi je souhaitais tout donner, le fondamental, le reste viendrait ensuite. Et surtout, j'ai pris conscience que je ne pouvais pas tout contrôler, tout gérer. Que relever le moindre "faux pas", doublement, m'épuiserait. Et que ça ne leur rendrait pas service non plus. Encore une fois, nous apprenons ensemble. Et eux doivent pratiquer pour apprendre, observer aussi pour reproduire. J'ai choisi de ne pas leur montrer l'exemple d'une maman qui souhaite tout organiser, tout diriger. Ne pas leur montrer une maman qui passe son temps à reprendre, recadrer, réprimander. J'ai choisi de devenir une maman imparfaite avec nos jumeaux. Une maman qui les laisse expérimenter, pratiquer, choisir parfois. J'ai fait le choix de les rendre le plus possible autonome dans un cadre bien défini et établi. Et pour cela, j'ai dû lâcher prise. Pas facile, c'est vrai. J'ai mis du temps à réaliser cette nécessité de lâcher prise et à le mettre en application, ensuite. Alors oui j'ai pleuré, j'ai craqué, j'ai crié aussi mais j'ai tenu bon car faire des choix est nécessaire pour appréhender ma parentalité avec des jumeaux plus sereinement. Lâcher prise pour me préserver aussi, surtout ! Que ce soit sur l'intendance du foyer ou sur un principe d’éducation. J'ai appris à lâcher prise et à ne pas entretenir le mythe de la super maman (de jumeaux) qui mène tout sur tous les fronts. Pour être plus cool, relax et plus sereine, choisir mes combats et me dire qu'il sera toujours temps de leur transmettre autre chose, plus tard. Me focaliser sur ce qui compte le plus et lâcher prise sur ce qui importe moins. Accepter de l'aide, prendre du recul, laisser sa place au co-parent, faire moins de ménage, prioriser, prendre le temps, faire la part entre l'important et l'essentiel, entre l'utile et l'urgent. À mon sens, c'est capital ! 5. Je me suis concentrée sur le positif Je dirais que j'ai naturellement tendance à voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide, à voir le positif. Et devenir maman avec nos jumeaux a vraiment accentué ce trait de caractère. C'est un trait de personnalité, un trait de caractère, oui ! Mais c'est surtout une nécessité. Un trait à développer absolument. Et je le remarque bien. Il y a des jours où je suis plus positive que d'autres. Et ces jours-là, tournée davantage vers le positif, j'appréhende de façon bien plus sereine les situations complexes, difficiles, et intenses inhérentes à notre vie de parents (et de parents de jumeaux encore plus). Rester positive m'aide à relativiser, à respirer, à prendre du recul et prendre le temps aussi. Rester positive attire le positif. Je pense que nous sommes déjà bien assez sollicités nerveusement et physiquement pour ne pas sombrer dans le négatif, non ? Alors oui, devenir une maman sereine avec nos jumeaux, c'est pour moi une question de point de vue. Au même titre que rester calme attire le calme (ou permet au moins de ne pas faire monter l'énergie d'une situation davantage), être positive me permet de voir les situations de notre quotidien sous un angle plus appréciable. Et même parfois à voir la beauté d'un apprentissage rocambolesque, là où une autre maman aurait vu la catastrophe et le ménage qu'il y a derrière le moment des repas, par exemple. Je reste alors le plus possible positive pour être plus sereine mais aussi, pour ne pas laisser la place au stress. Je pars du principe que nous devons nous aussi remplir notre réservoir affectif pour pouvoir remplir celui de nos enfants. Fuir le négatif aide à tenir bon. Et rechercher le positif à travers des compliments et de la bienveillance, par exemple, est primordial, pour nous avant tout. De manière générale, surtout... Devenir maman avec nos jumeaux m'a surtout appris à me faire doublement confiance, à leur faire confiance aussi. Et puis, oui je me dis que tout ira bien ! Ne sommes-nous pas les meilleurs parents pour nos enfants ? Aujourd'hui et plus que jamais, nous sommes fiers d'être parents de jumeaux et nous réalisons chaque jour la chance que nous avons de vivre ces moments extra-ordinaires ! Et depuis 2 ans et demi, j'apprends chaque jour, toujours. Car au même titre que je les accompagne vers leur autonomie, eux me font grandir en tant que maman, bien sûr, mais aussi et surtout en tant que femme. Collaboration spéciale de Anne-Claire Pin Blogue Ces p'tites choses dans ma vie - Blog Jumeaux et Lifestyle Le podcast P'tites consult' d'experts" Page Instagram Page Facebook Pour plus d'informations sur les grossesses gémellaires et le quotidien des parents de jumeaux et triplés, visitez le www.mamanspieuvres.com

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  • Cours prénataux grossesse gémellaire

    Ce cours est spécifiquement conçu pour les futurs parents de jumeaux ou jumelles. Il est divisé en 13 modules et contient aussi un module BONUS, totalisant plus de 3 heures de contenu que vous pourrez visionner à votre rythme sur une période de 2 ans. Le cours contient des suggestions de lectures supplémentaires ainsi que des outils téléchargeables. De plus, vous y trouverez également un vidéo sur des techniques à faire pendant le travail. Pour plus d'informations sur ce cours, cliquez sur le lien suivant: https://www.mamanspieuvres.com/description-cours-prenataux

  • Module 2: L'accouchement, un bébé à la fois

    Lectures, références et outils à télécharger en lien avec ce module: Est-ce que vos valises pour l'hôpital sont complètes? Téléchargez les suggestions de l'équipe sur notre page OUTILS TÉLÉCHARGEABLES!

  • Module 6 : La césarienne

    Lectures, références et outils à télécharger en lien avec ce module: Cliquez sur l'image pour accéder à notre page sur l'accouchement, qui traite à la fois d'accouchement par césarienne et par voie basse. Voici des dépliants informatifs à télécharger:

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