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La réduction embryonnaire et l'interruption volontaire en contexte de grossesse multiple.

En collaboration avec Shanie Lapointe, B.Sc.

Une certaine facilité d’accessibilité aux traitements de fertilité et les grossesses vécues plus tardivement ont significativement augmenté le nombre de jumeaux et de triplés dans les 40 dernières années. En fait, les personnes qui ont eu un suivi en clinique de fertilité pour arriver à tomber enceinte ont 20 fois plus de chance de vivre une grossesse multiple, comparativement aux personnes qui ont conçu de façon traditionnelle.

 

Afin de réduire les risques associés aux grossesses multiples, la réduction embryonnaire est proposée aux parents, particulièrement dans les cas de grossesses de 3 foetus ou plus. Quoique ses bienfaits sont bien réels, cette intervention délicate contient son lot de risques et a des répercussions importantes au niveau psychologique pour les parents qui la choisissent. 

Une réduction embryonnaire consiste en l’arrêt volontaire du développement d’un ou de plusieurs fœtus au sein d’une grossesse multiple. Réalisée au premier trimestre de grossesse, elle est destinée à limiter le nombre d’embryons en cas de grossesse multiple de haut rang et ainsi réduire les risques qui y sont associés, tant pour la santé de la mère que celle des bébés.

COMMENT PRENDRE MA DÉCISION: QUELS SONT MES CHOIX?

La réduction embryonnaire est une pratique souvent associée aux traitements de l’infertilité ainsi qu’aux femmes et personnes enceintes de triplés, dans le but de diminuer les risques liés aux grossesses multiples de haut rang, tels que la prématurité, le retard de croissance intra-utérin, ainsi que le décès d’un ou plusieurs fœtus.

 

Pour les couples qui attendent des jumeaux, ce n’est pas une pratique qui est proposée, sauf en cas de danger pour un des bébés ou la maman. Donc, lorsque les couples vivent une grossesse de trois (3) foetus et plus, trois options sont possibles : 

Afin de prendre la décision qui fera du sens pour vous, votre couple et votre famille, il faut tout d’abord prendre le temps d’absorber la nouvelle. C’est un choc puisque c’est un déséquilibre de ce que vous vous étiez imaginés comme déroulement. Particulièrement lorsque l’aboutissement de cette grossesse multiple est le fruit de longs mois, voire d’années de démarches en clinique de fertilité Peu importe le stade de la grossesse, vous avez du temps devant vous pour prendre votre décision. 

Ensuite, il est important de prendre toutes les informations reliées à votre situation. Préparez votre rencontre avec l’infirmière ou la-le médecin pour bien comprendre toutes les options qui s’offrent à vous, ainsi que les risques et avantages de chaque méthode et les conséquences entraînées par le choix de rien faire. De cette façon, vous aurez un portrait complet de la situation. Si vous vous en sentez à l’aise, je vous invite également à parler de vos limites et de ce qui influence votre choix afin de bien faire comprendre au professionnel-le que votre décision est le fruit d’une réflexion et pour faciliter le dialogue avec celui-ci. Il est également essentiel que vous vous posiez les bonnes questions et surtout d’écouter la réponse que votre petite voix intérieure murmure ... il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais bien une décision qui fait du sens pour vous et votre situation. 
 

Chaque lieu qui pratique la réduction embryonnaire a ses protocoles et ses façons de faire en tenant compte du personnel, la rapidité d’action et le bien-être corporel des patient-e-s. Toutefois, cet évènement fait partie de votre histoire, de votre vécu et ne s’inscrit pas uniquement sous une perspective biomédicale. C’est dans votre droit de poser vos questions et demander à être respecté-e selon vos choix, vos valeurs et ce que vous déterminez être le mieux pour vous. 

 

RISQUES ET AVANTAGES

La réduction embryonnaire peut être un événement difficile à vivre. Pour arriver à prendre une décision, il est important de prendre en compte les risques et les avantages d’y avoir recours. 
 

Les risques:
 

  • Le taux de fausse couche est légèrement augmenté en bas de 24 semaines de grossesse et varie selon l’expérience de la personne responsable de la manœuvre.
     

  • Vivre une détresse psychologique suite à l’intervention: culpabilité, tristesse, regret, deuil, etc.
     

Les avantages: 

  • Diminue le risque de perte de grossesse, de complications périnatales, d’accouchement prématuré, de césarienne, de bébé de petit poids à la naissance et de décès néonatal.
     

Évidemment, faire un choix ne se résume pas à faire le décompte et à choisir la liste la plus courte. Il est important de prendre en compte l’aspect émotif de ses avantages et risques afin de mesurer les éléments qui sont les plus significatifs pour vous et ceux qui auront le moins d’effet négatif sur vous et votre situation. 

LES IMPACTS D'UNE RÉDUCTION

La réduction embryonnaire est souvent vécue comme une expérience traumatisante pour la maman et sa-son conjoint-e. Les difficultés psychologiques liées à la réduction embryonnaire diminuent avec le temps mais peuvent nécessiter un soutien spécifique. Celles-ci doivent être mises en balance avec la fatigue, le stress, les problèmes émotionnels engendrés par l’éducation d’enfants issus de grossesses multiples de trois (3) bébés et plus.

Devant le même événement, les partenaires du couple ne réagiront pas de la même façon, ou ne ressentiront pas les mêmes émotions: certain-e-s se fermeront sans avoir l’envie de parler de ce qu’ils ressentent ou ont vécu. D’autres, choisiront d’ouvrir la discussion avec des ami-e-s, sans en parler avec leur conjoint-e. Dans tous les cas, la communication entre les partenaires reste la clé afin de rester à l’affût de ce que l’autre vit et a besoin. 

LA FRATRIE

Si vous avez d’autres enfants et que vous sentez que cela ferait du bien de leur dire ce que vous traversez pour expliquer le chagrin qui vous habite, n'hésitez pas à le faire. Peu importe leur âge, les bébés et les enfants sont sensibles aux émotions de leurs parents et cela peut leur faire du bien d’entendre que ce que leurs parents vivent n’est pas de leur faute.  Si vous voulez aborder le sujet du deuil ou de la perte de sa fratrie, des ouvrages destinés aux enfants existent. 

SUJET TABOU​

Le deuil périnatal est bien particulier et fait l’objet d’un grand tabou social. En effet, il se distingue par le fait qu’il n’y ait pas ou peu de souvenir à se remémorer et peut donc sembler moins concret, tant pour les parents que l’entourage. C’est aussi un deuil imprévisible et auquel aucun parent n’est prêt à vivre. Il comporte d’importantes pertes connexes qui touchent à la construction de son identité et de son estime de soi, telles que le statut de parent et les projets anticipés. 

Même si la perte a lieu durant la grossesse ou peu après l’accouchement, il n’est pas rare que les parents aient déjà créé un lien affectif très fort avec leur bébé et que la perte soit dévastatrice et ce, peu importe le stade de la grossesse.

-Shanie Lapointe, doula à la fertilité, deuil périnatal et interruption de grossesse

Enfin, le manque de reconnaissance sociale du deuil périnatal, ainsi que le malaise d’aborder ce sujet délicat font en sorte que les parents ne savent pas à qui s’adresser et ressentent un grand sentiment d’isolement.

Cela étant dit, il est possible de vivre une gamme d’émotions contradictoires suite à la réduction embryonnaire. En effet, il peut y avoir un sentiment de perte pour un ou des bébés, tout en conservant la joie de porter ou d’avoir mis au monde un ou des bébés. La montagne russe d’émotions peut également être due au changement du projet parental: passer d’une marmaille composée de jumeaux plutôt que de triplés ou d’un enfant unique au lieu d’un couple de jumeaux modifie drastiquement la projection de sa famille et ce, de façon positive pour certains aspects et plus difficile pour d’autres. Enfin, même lorsque la réduction embryonnaire est faite volontairement, elle peut être difficile à assumer. 

Il est important de trouver le temps de le vivre et de s’occuper des émotions que la perte suscite en vous. Pour beaucoup de personnes, parler du foetus/du bébé disparu avec une personne de confiance et faire un rituel sont des façons qui aident à traverser cette période difficile. Les rituels sont très différents selon les valeurs, croyances et personnalités de chacun-e: un tatouage, une cérémonie, un enterrement, planter un arbre, écrire une lettre à son bébé sont quelques exemples.

L'INTERRUPTION DE GROSSESSE 

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Au Canada, une grossesse sur deux n’est pas planifiée. Lorsque cela survient, trois choix s’offrent à la femme et à la personne enceinte: devenir parent, interrompre la grossesse ou la porter à terme pour ensuite confier le ou les nouveau-nés en adoption. Malgré que l’interruption de grossesse soit décriminalisée depuis 1988, c’est encore un sujet à débat qui fait écho à nos valeurs les plus profondes. Pourtant, cela reste une pratique courante pour les femmes et personnes en âge d’enfanter. En effet, en 2016, on comptait 97 764 avortements au Canada et une québécoise sur deux a recours à l’avortement au moins une fois au courant de sa vie. Il est donc important d’en discuter pour démystifier ce que c’est mais aussi pour soulever la stigmatisation de cette pratique, pourtant si courante et si souvent faite par amour de la vie. 

La lecture de cet article, rédigé dans une perspective pro-choix, vous permettra de comprendre ce qu’est l’interruption de grossesse (IG), ce qui caractérise les IG en contexte de grossesse multiple, dénicher des moyens concrets pour prendre sa décision et saisir les impacts de l’IG sur la personne enceinte, son couple et sa famille, incluant le deuil, tout en retenant divers trucs pour bien accompagner une personne qui vit une interruption de grossesse. 

 

EN QUOI CONSISTE L'INTERRUPTION DE GROSSESSE ?

Selon l'INSPQ, «l’interruption volontaire de grossesse, [aussi appelée avortement,] est l’acte médical pratiqué à la demande de la femme, pour mettre un terme à une grossesse non-désirée.» (Source: «Décès et deuil périnatal», INSPQ, 2019) ou pour cause d’anomalies foetales, lors d’avortements tardifs de 23 semaines de gestation et plus. Cette pratique est rare mais possible. (Source: «L’interruption volontaire de grossesse», Lignes directrices du Collège des médecins, 2012)

LE CONTEXTE D'UNE GROSSESSE MULTIPLE

Tandis que certaines personnes choisiront l’IG suite à l’annonce d’une grossesse multiple, d’autres remettront en question leur choix d’interrompre leur grossesse alors qu’elles apprennent qu’elles portent plus d’un bébé, lors de l’échographie pré-avortement. En effet, cela peut changer la perspective du geste d’interrompre la grossesse ou amplifier le sentiment de perte, qui peut survenir suite à un avortement. Enfin, puisque la grossesse gémellaire est détectable à partir d'environ 8 semaines d’aménorrhée, beaucoup d’avortements sont pratiqués sans savoir si la grossesse est multiple ou non. 

Sous un regard médical, les grossesses multiples sont jugées à risques pour les bébés, entre autres à cause des taux plus élevés de décès intra et extra-utérin. Par exemple, le taux de fausse couche est jusqu’à deux fois plus élevé que lors des grossesses uniques. Aussi, les bébés sont plus susceptibles d’être porteurs de malformations congénitales, qui impactent la santé de l’autre ou des autres bébés qui partagent le même utérus. D’ailleurs, ces diagnostics de malformations expliquent la grande majorité des arrêts de grossesse provoqués de 2e et 3e trimestre, dits tardifs.

Au plan émotif, une grossesse de jumeaux, de triplés ou plus implique souvent une plus grande attention de l’entourage de par la particularité de la situation.

Il est aussi fréquent que la grossesse multiple soit le fruit de longs mois ou d’années de parcours en clinique de fertilité ou d’une grossesse tardive longuement attendue. De ce fait, l’arrêt spontané ou provoqué de la grossesse ne sera pas vécu de la même manière selon lequel elle s’est concrétisée ou vécue par la femme enceinte et le couple. 

-Shanie Lapointe, doula à la fertilité, deuil périnatal et interruption de grossesse

LES MOTIVATIONS DE L'IG

Le choix d’avoir recours à une interruption de grossesse est personnel et relié à ses valeurs ainsi que le contexte de vie dans lequel s’impose la grossesse. Il n’en revient qu’à la personne enceinte de prendre la décision. Ainsi, toutes sortes de contextes amènent une personne à choisir de mettre fin à sa grossesse, dont: 

  • Être parent de plusieurs enfants/jumeaux ou triplés sans désir d’agrandir sa famille

  • Recevoir l’annonce d’un diagnostic de malformation

  • Être parent de jumeaux/triplés et revivre une grossesse gémellaire

  • Ne pas avoir la capacité financière d’ajouter un ou des enfants à sa charge

  • Subir de la pression de son-sa partenaire et/ou de son entourage pour mettre fin à la grossesse

 

Comme Brabant et Paris l’ont bien écrit,« l’avortement n’est pas de la haine, c’est un amour impossible. [...] Quand on calcule ses énergies au moment de décider d’avorter, ce n’est pas qu’on veut les garder pour soi, ce n’est pas qu’on est égoïste parce qu’on pense à sa carrière, c’est qu’on a autre chose à donner.» (Brabant, I. et Paris, G. «Avorter avec amour», 1990) 

COMMENT PRENDRE MA DÉCISION, QUELS SONT MES CHOIX?​

Afin de prendre la décision qui fera du sens pour vous, votre couple et votre famille, il faut tout d’abord prendre le temps d’absorber la nouvelle. Lorsque c’est inattendu, l’annonce de la grossesse représente un choc puisque c’est un déséquilibre de ce que vous vous étiez imaginés, représenté comme déroulement de votre vie. Peu importe le stade de la grossesse, vous avez du temps devant vous pour prendre votre décision. 

Ensuite, il est important de prendre toutes les informations reliées à votre situation. Préparez votre rencontre avec l’infirmière, la travailleuse sociale et la-le médecin pour bien comprendre toutes les options qui s’offrent à vous, ainsi que les inconvénients et avantages de chaque méthode. De cette façon, vous aurez un portrait complet de la situation. Si vous vous en sentez à l’aise, je vous invite également à parler de vos limites et de ce qui influence votre choix afin de bien faire comprendre au professionnel-le que votre décision est le fruit d’une réflexion, afin de faciliter le dialogue avec celui-ci. Il est également essentiel de se poser les bonnes questions et surtout d’écouter la réponse que votre petite voix intérieure murmure ... il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais bien une décision qui fait du sens pour vous et votre situation. 

Une fois votre décision prise, il est très utile de préparer un plan d’interruption de grossesse. Comme un plan de naissance, cela permet d’y inscrire les interventions souhaitées, celles à éviter et la-les personnes qui vous accompagnent. Par exemple, il est possible de décliner la discussion sur la contraception si elle ne vous semble pas utile ou, lors d’une interruption tardive, demander à voir et toucher votre bébé. Aussi, il a été démontré scientifiquement que la présence d’une personne qui offre du soutien physique et/ou psychologique lors de l’intervention/l’accouchement, réduit et modifie significativement la perception de la douleur, jusqu’à remplacer l’utilisation de médicaments. 

Chaque lieu qui pratique l’interruption de grossesse a ses protocoles et ses façons de faire en tenant compte du personnel, la rapidité d’action et le bien-être corporel des patient-e-s. Toutefois, cet évènement fait partie de votre histoire, de votre vécu et ne s’inscrit pas uniquement sous une perspective biomédicale. C’est dans votre droit de poser vos questions et demander à être respecté-e selon vos choix, vos valeurs et ce que vous déterminez être le mieux pour vous. 

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LES IMPACTS D'UNE INTERRUPTION

  • La femme/la personne qui a vécu l’IG
     

Suite à une interruption de grossesse provoquée au 1er trimestre, plusieurs émotions font partie de la palette de possibilités, telles qu’une euphorie, un deuil, une paix intérieure, un soulagement, de la tristesse et de la joie. Pour beaucoup de femmes, peu importe leur âge, ce choix est souvent le premier qu’elles font pour elles et elles peuvent en retirer une sensation de bien-être et de fierté intense. Pour celles de 2e et 3e trimestre, il est plutôt question de détresse psychologique associée au processus de deuil, avec des manifestations de colère, tristesse, déni, etc.

 

  • La-le partenaire et le couple

Lors de l’annonce de la grossesse, le rôle du partenaire est de donner son point de vue de la situation, ses attentes, ses besoins et ses limites afin de participer au processus décisionnel. Toutefois, il reste que c’est la personne qui porte le bébé à qui revient la décision de poursuivre ou non la grossesse.

Pour les interruptions tardives, les émotions seront les mêmes que pour la personne enceinte, mais les démonstrations seront souvent différentes. Beaucoup de partenaires se réfugient dans le travail, le sport ou d'autres façons de se changer les idées face au deuil. Enfin, il arrive souvent qu’ils se sentent coupable face à la détresse de sa conjointe de ne pas avoir pu protéger les bébés ou sa conjointe. 

 

Un avortement peut mener à vivre un deuil périnatal!

Malgré le fait que l’avortement ait été choisi, 20% des personnes qui ont opté pour cette option le vivront avec difficulté et ressentiront un deuil et ce, peu importe le stade de la grossesse. Il est important de trouver le temps de le vivre et de s’occuper des émotions que la perte suscite en vous. Pour beaucoup de personnes, parler de l’être/des bébés disparus avec une personne de confiance et faire un rituel sont des façons qui aident à traverser cette période difficile. Les rituels sont très différents selon les valeurs, croyances et personnalités de chacun-e: un tatouage, passer du temps avec une amie qui a un bébé, planter un arbre, écrire une lettre au foetus en sont quelques exemples.​

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1- Conserver l'ensemble des foetus

2- Réduire à une grossesse unique ou gémellaire

3- Interrompre la grossesse

CONSEILS POUR LA FAMILLE ET LES PROCHES

Si vous voulez soutenir un(e) ami(e) ou un proche ayant choisi l’IG ou la réduction embryonnaire, voici quelques conseils à ce sujet.

COMMENTAIRES À ÉVITER:

  • Les phrases toutes faites telles que «Tu te reprendras: tu es encore jeune
     

  • Les commentaires jugeant comme «Tu n’as pas de contraception?!» ou maladroits tels que «C’est pas si grave puisque tu ne connaissais pas tes bébés

  • «Compte-toi chanceuse, au moins tu as encore 2 autres bébés!»
     

  • «Ce n’est pas grave, tu ne connaissais pas ton/tes bébés

RÉACTIONS APPROPRIÉES ET BÉNÉFIQUES: 

  • Ne rien dire si rien ne vous vient en tête, mais écouter avec empathie et sans jugement, être présent-e
     

  • Demander ce dont elle-il a besoin
     

  • Accompagner son ami-e à ses rendez-vous
     

  • Changer les idées, distraire son ami-e
     

  • Organiser les démarches pour le rituel funéraire (s’il y a lieu)
     

  • Coordonner les visites de l’entourage
     

  • Préparer des plats, faire le ménage, s’occuper de la fratrie (s’il y a lieu)

Saviez-vous que la réduction embryonnaire peut mener à un deuil périnatal? 

Connaissez-vous bien votre type de grossesse gémellaire?

LIENS INTÉRESSANTS À CONSULTER:

Source: La maison des maternelles

Source: Radio-Canada

Sources :

  • Agence de la Santé publique du Canada, Fertilité, 2013.

  • Coalition pour le droit à l’avortement au Canada, 2018
     

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