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L'unité des soins intensifs néonatals lors de votre séjour à l'hôpital avec vos bébés.

IntroduCTION

Principaux defis de la prematurité aupres de deux ou trois bebes

gestion des emotions

aspect charrge mentale, 

defis organisationnels

LES STADES DE LA PRÉMATURITÉ

TEXTE

L'ENVIRONNEMENT EN SOINS INTENSIFS NÉONATALS

TEXTE

Glossaire Appareils et termes courants aux soins intensifs néonatals

 Glossaire des professionnels aux soins intensifs néonatals

NOTRE TOP 6 CONSEILS LORS DU PASSAGE AUX SOINS INTENSIFS NÉONATALS

TOP 6 trucs pour faciliter votre passage aux soins intensifs néonatals

 

  1. Lorsque vous êtes enceinte et savez à quel hôpital vous allez accoucher, demander à visiter l’unité néonatale et rencontrer les professionnels.

  2. Soyez présent lors de la tournée médicale (quotidienne) durant laquelle le plan est fait pour vos nouveau-nés.

  3. N’hésitez pas à demander des questions ou plus d’explications. TOUTE QUESTION EST PERTINENTE!

  4. Demandez à avoir un médecin primaire (celui qui va être le principal médecin) et qui va avoir le dernier mot sur certains traitements ou décisions à prendre. Aussi, choisissez un avec lequel vous êtes le plus à l’aise et que vous trouvez bon.

  5. Demandez à avoir quelques infirmières primaires (au moins une pour chaque bébé). Quand elles travaillent, elles sont supposées avoir vos bébés comme patients. Cela aide à une meilleure continuité des soins. Ainsi, les infirmières vont mieux connaitre vos bébés et vont faire un meilleur suivi et poser des interventions plus adaptées.

  6. Demandez à votre médecin primaire de vous présenter si possible un autre couple qui vit la même chose que vous sur l’unité. Cela aide grandement d’échanger avec les parents qui ont passé par les mêmes étapes que vous, qui vous comprennent, qui peuvent vous encourager et vous préparer un peu pour la suite du séjour à l’hôpital.

  7. TENIR UN JOURNAL QUOTIDIEN NICU

  • Tranche de vie : Nos filles venaient de naitre et étaient aux soins intensifs néonatales. Elles étaient des très grandes prématurées. Quelques jours après, notre médecin primaire nous a organisé une rencontre avec un autre couple dont leur bébé était né prématurément aussi et était rendue à terme, proche du congé. En le voyant tout grand et en pleine forme, cela nous a donné de l’espoir de voir nos filles comme cela bientôt aussi. De plus, leurs conseils, leur compréhension et leurs encouragements nous ont beaucoup aidé dans notre cheminement comme famille.

OUTILS TÉLÉCHARGEABLES

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pour télécharger notre feuille de suivi pour vos bébés pendant votre passage en néonatologie.

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LES SOINS DU DÉVELOPPEMENT

LE TOUCHER

C’est le premier sens à se développer dans le ventre de la mère. Le fœtus est soumis à une pression enveloppante et constante du liquide amniotique et de l’utérus. Le fœtus développe son sens du toucher grâce, entre autres, à l’agrippement du cordon ombilical et en touchant son visage avec ses mains.

 

Pour protéger ce sens, une fois admis à l’unité néonatale, l’équipe soignante essaie le plus possible de reproduire les conditions de la vie intra-utérine:

  • Création d’un « cocon » qui entoure le bébé. 
     

  • Imitation de la position fœtale avec les membres regroupés et les mains touchant le visage.
     

  • Donner au bébé la possibilité d’agripper le doigt du parent ou d'une doudou. 
     

  • Poser une main sur son corps pour reproduire la pression du liquide amniotique plutôt que de caresser la peau qui est une sensation peu agréable et inconnue pour lui. 

L'ÉQUILIBRE

L'équilibre est le deuxième sens à apparaître pendant la grossesse car le fœtus est en apesanteur dans le liquide amniotique. Ce sens est mature au terme de la grossesse, le bébé peut donc être particulièrement sensible lors des changements de position, par exemple, lorsqu’on le soulève du matelas pour la pesée ou pour l’installer dans les bras du parent.

 

Méthodes de protection : 
 

  • Faire les changements de position en faisant rouler le bébé à l’aide des draps.
     

  • Lors de la méthode kangourou, venir chercher son enfant dans le lit en collant son torse contre lui et s’installer ensuite dans le fauteuil (seulement si le parent se sent en confiance).

L'ODORAT

L'odorat est bien développé dès la 24e semaine de grossesse. Le fœtus apprécie l’odeur du liquide amniotique. Ainsi, à la naissance il reconnaîtra l’odeur du lait maternel et l’odeur corporelle de sa mère qui se rapprochent beaucoup de celle du liquide amniotique.

 

Méthodes de protection/ stimulations positives :

  • La méthode kangourou ou le peau à peau.
     

  • Éviter de mettre du parfum, c'est une odeur inconnue et souvent forte pour le nouveau-né.
     

  • Placer un foulard imprégné de l’odeur corporelle du parent (sans parfum) près du visage du bébé. Ainsi il percevra l’odeur parentale durant ses périodes d’éveil.
     

  • Placer une compresse imbibée de lait maternel à côté du visage du bébé.

LE GOÛT

Le goût est pleinement mature vers la 30e semaine de grossesse. Le fœtus, en avalant le liquide amniotique, goûte déjà aux quatres saveurs universelles : sucré, salé, amer et acide. Ce goût varie en fonction de l’alimentation de la mère. Le fœtus a toutefois une affinité particulière pour le sucré. 

 

Méthodes de protection/ stimulations positives :
 

  • Déposer une à deux gouttes de lait maternel sur la suce. La suce, associée au lait maternel ou au sucrose (solution sucrée), a pour effet de diminuer la douleur du nouveau-né grâce à la libération d’endorphine au niveau du cerveau.
     

  • Lors de l’initiation de l’allaitement, le goût du lait maternel rappelle au nouveau-né le goût du liquide amniotique.

L'OUÏE

Autour de la 32e semaine, le fœtus peut entendre les sons extérieurs tels que la voix de sa mère, de son père, ainsi que les bruits environnants. Mais dès sa conception il est bercé par les bruits digestifs, circulatoires et cardiaques de sa mère. 

 

Méthodes de protection/ stimulations positives :

  • La méthode kangourou: une fois né, être collé en peau à peau contre sa mère est rassurant pour le bébé car il reconnaît ces bruits si familiers et se sent donc en sécurité. Il reconnaît aussi la voix grave de son père qui traverse plus facilement les parois de l’utérus.
     

  • Chuchoter à proximité du bébé pour éviter la surstimulation de ce sens même si ce dernier se trouve dans un incubateur. En effet, l’incubateur n’atténue pas autant les bruits que les parois de l’utérus.

LA VUE

La vue est le dernier sens à se mettre en place. Il faut attendre entre la 32e et la 37e semaine de grossesse pour que les structures qui permettent la vision soient pleinement fonctionnelles. Un bébé né à terme voit seulement en noir et blanc et à une distance d’environ 20 cm. Le prématuré a une vision imprécise et floue et est plus attiré par la forme des visages familiers qui sont proches du sien. Il faut donc se placer proche de lui pour qu’il puisse nous voir.

 

Méthodes de protection :

  • Couvrir ses yeux avec une main ou une couverture pour le protéger de la lumière lors des soins ou examens.
     

  • Placer un couvre-isolette sur l’incubateur pour garder le prématuré dans l’obscurité et reproduire le plus possible l’environnement de l’utérus.
     

  • Tamiser l’éclairage de la chambre lors des périodes de kangourou afin que le bébé puisse ouvrir les yeux sans être incommodé et entrer en communication visuelle avec le parent.

LE DÉVELOPPEMENT DES MUSCLES

Il existe deux types de muscles, les muscles extenseurs qui permettent de tendre un membre et les muscles fléchisseurs qui permettent de fléchir un membre. Durant la grossesse, les muscles extenseurs sont les premiers à se développer, le fœtus a beaucoup de place dans l’utérus donc il peut garder les jambes et les bras tendus. Au troisième trimestre de la grossesse, il commence à se sentir à l’étroit et s’entraîne donc à plier ses membres, ses muscles fléchisseurs se développent ainsi. 

 

Le bébé prématuré n’a donc pas pu développer ces muscles fléchisseurs autant qu’un bébé né à terme. C’est pourquoi il a besoin d’aide pour maintenir une position fœtale où les quatre membres sont regroupés (mains au visage et genoux proches de l’abdomen). On place donc, autour de lui, des rouleaux de couverture pour l’aider à maintenir une position fléchie sécurisante pour lui. Ceux-ci procurent également un enveloppement corporel similaire à la sensation qu’il ressentait dans le ventre de sa mère.

 

Il est important de savoir qu’un bébé né à terme mais qui nécessite d’être admis en néonatalogie a également besoin de ces limites physiques car il ne dispose pas de l’énergie nécessaire pour maintenir une position fléchie. Il se concentre à maintenir ses signes vitaux stables pour assurer sa survie.

CRÉER LE LIEN AVEC SES BÉBÉS

La méthode kangourou ou peau à peau

La méthode kangourou est le seul soin qui relève exclusivement de la compétence parentale. Elle consiste à prendre son bébé en peau à peau le plus tôt possible après la naissance et à répéter ces séances aussi souvent et aussi longtemps que le permet l’état du bébé. Cette méthode est recommandée pour tous les nouveau-nés, à terme ou prématurés et peut être poursuivie à la maison. 

Placé en peau à peau contre sa mère, le bébé retrouve des sensations familières telles que l’odeur, les battements cardiaques et la voix de sa mère. La méthode kangourou a donc pour effet d’apaiser le nouveau-né tout en lui assurant le maintien de sa température. Elle doit être pratiquée pour un minimum de 60 minutes afin de permettre au bébé d’atteindre le sommeil profond, essentiel pour son développement.

La méthode kangourou apporte de nombreux bienfaits dont voici des exemples :

  • Amélioration des signes vitaux (rythme cardiaque/respiratoire, diminutions des apnées et besoins en oxygène).
     

  • Amélioration de la tolérance digestive (si possible combiner la séance de peau à peau avec les horaires de repas lorsque le bébé est nourri par sonde gastrique).
     

  • Amélioration du sommeil.
     

  • Diminution du stress et de la douleur lors de procédures comme une prise de sang (effectuée pendant le peau à peau). 
     

  • Diminution du nombre de jours d’hospitalisation.
     

  • Amélioration de l’interaction parent-enfant.
     

  • Amélioration de la production de lait maternel.

La communication avec ses bébés

L’importance de parler à ses bébés afin de favoriser le développement du langage n’est plus à prouver mais il est parfois difficile de savoir quoi dire. C’est pourquoi des programmes existent dans certaines unités néonatales où des livres sont offerts aux familles afin de promouvoir le développement de la communication et la création du lien avec son bébé. Faire la lecture à son enfant lui permet aussi d’entendre la voix si familière de ses parents. 

La participation aux soins

Pour favoriser la création du lien, le parent peut participer activement, en partenariat avec l’infirmière, aux changements de couches, au bain et au positionnement de ses bébés. 

Pour plus de détails sur ces soins et leurs méthodes, se référer aux liens des fiches explicatives à la fin de l’article.

IV- Les bénéfices des soins du développement

 

A) Pour les bébés  

 

À court terme

 

  • Diminution des bradycardies, des tachycardies et des apnées. Diminution des mouvements de trémulations (tremblements) et des signes d’irritabilité.

  • Stabilisation de la tension artérielle et de la saturation en oxygène.

  • Augmentation de la qualité du sommeil.

 

À moyen terme

 

  • Diminution de la durée d’hospitalisation, de la durée de ventilation et de la durée d’oxygénation. Diminution des complications médicales et du nombre de jours avec une sonde gastrique.

  • Amélioration de la croissance et du sommeil. Amélioration des comportements et du neurodéveloppement : tolérance au stress, meilleure capacité d’attention et meilleur fonctionnement moteur. 

 

À long terme (3 à 15 ans)

 

  • Amélioration du développement neurologique, de l’attachement parent-enfant et de la qualité de vie des enfants et des familles.

  • Diminution de la sévérité des dommages cérébraux et handicaps majeurs.

B) Pour les parents

 

  • Diminution du stress de la famille

 

  • Amélioration de l’interaction entre la mère et l’enfant, du lien d’attachement parents-enfants, du contact visuel et physique entre la mère et l’enfant et de la confiance des parents dans leurs compétences parentales.

Les soins du développement représentent une approche de soins individualisés visant le développement optimal des nouveaux-nés malades ou prématurés admis en unité néonatale.  

Ces soins regroupent l'ensemble des techniques environnementales et comportementales mises en place afin de réduire le stress du nouveau-né et d’assurer sa neuroprotection (protection du cerveau). Les soins de développement sont effectués dans le but de lui offrir les meilleures conditions pour qu’il poursuive son développement dans un contexte de soins centrés sur la famille.

 

Voici un aperçu du développement des sens et les stratégies de protection:

ENTREVUE SUR UN SÉJOUR EN NÉONATALOGIE

Dans le cadre de la journée mondiale de la prématurité, nous avons reçu Émilie, la maman de Simone et Léa, des jumelles mono-di nées à 28 semaines de gestation. La petite famille a séjourné à l’Hôpital de Montréal pour enfants pendant plus de 2 mois. Elle nous partage les hauts et les bas de son séjour en néonatalogie suite à son accouchement.

Pour écouter l'épisode, cliquez ici.

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TRANSITION ET PRÉPARATION POUR LE RETOUR À LA MAISON

Gavage

Oxygène

Chaîne où nous avons regroupé les capsules ainsi que les entrevues en direct concernant le sommeil des poupons. 

Vous pouvez visiter le site web de Marie-Pierre Gosselin, conseillère en sommeil. Vous aurez droit à une évaluation initiale gratuite!

LIENS INTÉRESSANTS À CONSULTER:

Source: 

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Sources :
 

  • Être parent à l’unité néonatale. Tisser des liens pour la vie. Marie-Josée Martel et Isabelle Milette. Editions du CHU Ste Justine

  • Les soins du développement. Assurer la neuroprotection des nouveau-nés. 2ème édition. Isabelle Milette, Marie-Josée Martel et Margarida Ribeiro da Silva

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